Du 17 au 26 septembre, c'est la semaine de sensibilisation à la maladie d'Alzheimer. L'occasion pour nous de revenir sur cette maladie qui touche près de 900 000 personnes en France.
L'Alzheimer est une maladie neurodégénérative, c'est-à-dire qu'elle se traduit par la disparition progressive des neurones. Cette disparition est, dans un premier temps, ciblée sur l'hippocampe, siège de la mémoire, puis s'étend sur les zones responsables du langage, du raisonnement ou encore de l'attention. Elle entraine donc peu à peu une perte d'autonomie de la personne atteinte qui peut, par moment, en prendre conscience.
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Cette maladie touche principalement les personnes de plus de 65 ans. Elle évolue à des rythmes différents en fonction des personnes. Cependant, on constate qu'il y a 3 grandes étapes dans l'évolution de la maladie :
- un stade léger durant lequel le lien entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme se fait plus difficilement. Ce stade se traduit par des oublis bénins de noms ou d'évènements récents.
- un stade modéré durant lequel la disparition neuronale s'étend au-delà de l'hippocampe ce qui engendre des troubles du langage, de la reconnaissance ou des gestes. La personne devient alors dépendante pour certaines activités (gérer son budget, faire à manger, ...)
- un stade sévère durant lequel les évènements et informations passés disparaissent de la mémoire. La personne devient alors totalement dépendante.
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Au delà des troubles cognitifs, l'Alzheimer entraine souvent une peur et une anxiété chez le malade qui se manifestent par des troubles de l'humeur. Les personnes atteintes d'Alzheimer sont souvent irritables ou euphoriques face à des évènements qui ne les faisaient pas réagir auparavant. L'agressivité qui peut se manifester est souvent difficile à vivre pour l'entourage.
Les patients présentent également souvent des troubles du sommeil (cycle perturbé) et de l'alimentation ce qui entraine souvent une perte de poids importante.
Enfin, la maladie peut se manifester par une désinhibition, un comportement d'errance, des vérifications obsessionnelles, des idées délirantes ou des hallucinations.
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Même si l'origine de la maladie reste mal connue, certaines prédispositions génétiques et certains facteurs favorisant ont été mis en évidence :
- le sexe : les femmes de plus de 80 ans semblent avoir plus de risques de développer un Alzheimer
- l'âge : la majorité des personnes touchées a plus de 65 ans
- les prédispositions aux risques cardio-vascualires : le diabète, les troubles lipidiques, l'hypertension artérielle et le tabac sont des facteurs de risques
- dans 1% des cas, les antécédents familiaux sont un facteur favorisant.
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Il existe également des facteurs qui permettent de prévenir la maladie. Plusieurs études semblent mettrent en évidence que le régime méditerranéen (consommation de poissons, de fruits, de légumes, d'huile d'olive) diminue le risque de déclin des fonctions cognitives.
De plus, pratiquer une activité physique régulière permet de prévenir l'apparition de lésions vasculaires.
Enfin, il est conseillé de faire des activités stimulant la réflexion et la mémoire pour développer son réseau neuronal.
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Le diagnostic d'Alzheimer est complexe et long à établir et il n'existe aujourd'hui aucun médicament capable de guérir la maladie. Les traitements qui ont été développés permettaient, dans certains cas, de diminuer l'évolution de la maladie. Cependant, le rapport bénéfices-risques de ces médicaments étant défavorables, il a été décider de les dérembourser depuis le premier août 2018.
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Pour les aidants, il est conseillé de se rapprocher d'associations telles que "France Alzheimer et maladies apparentées". Cette association regroupe plusieurs associations qui agissent pour soutenir les personnes malades et leur famille et proposent également des formations pour les aidants et des bénévoles.
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Pour aller plus loin :
https://www.francealzheimer.org
Article mis à jour le 15/09/2018
