Selon Florence Lot, responsable de l'unité VIH/sida, hépatites B et C, IST à Santé publique France, cette augmentation peut être imputée à plusieurs facteurs : "Elle peut s'expliquer tout d'abord par une sous-estimation des cas diagnostiqués en 2012 mais aussi par une intensification du dépistage et l'amélioration de la sensibilité des tests utilisés et enfin, par l'augmentation de l'incidence de ces IST elles-mêmes".
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Ces infections se transmettent lors de rapports sexuels non protégés. Elles sont très contagieuses et fréquentes. Elles peuvent être silencieuses et elles entrainent parfois des complications (stérilité, douleurs pelviennes chroniques, augmentation du risque de contamination par le VIH, ...). Ces infections peuvent également être transmises de la mère à l'enfant.
Pour établir un diagnostic, l'unique moyen est le dépistage. Cet examen indolore et simple s'effectue par prélèvement local chez la femme et par prélèvement local ou analyse d'urine chez l'homme. Il peut être réalisé dans un laboratoire suite à une consultation chez le médecin traitant, le gynécologue ou un dermatologue-vénérologue ou être effectué gratuitement dans les Centres Gratuits d'information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGGID) ou en centre de planification ou d'éducation familiale. En cas de résultat positif, il permet de prescrire un traitement antibiotique à la personne ainsi qu'à ses partenaires.
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Santé Publique France rappelle dans une nouvelle campagne que le préservatif est, avec le dépistage, le moyen le plus efficace pour lutter contre les IST.
L'ensemble de la campagne renvoie vers le site onSexprime.fr, un site dédié à la sexualité des jeunes.
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